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L’industrie des communications optiques sera-t-elle la « survivante » du COVID-19 ?

En mars 2020, LightCounting, un organisme d'études de marché sur les communications optiques, a évalué l'impact du nouveau coronavirus (COVID-19) sur l'industrie après les trois premiers mois.

Le premier trimestre 2020 touche à sa fin et le monde est en proie à la pandémie de COVID-19.De nombreux pays ont désormais appuyé sur le bouton pause de leur économie pour ralentir la propagation de l’épidémie.Bien que la gravité et la durée de la pandémie ainsi que son impact sur l’économie soient encore largement incertains, elle entraînera sans aucun doute d’énormes pertes pour l’humanité et l’économie.

Dans ce contexte sombre, les télécommunications et les centres de données sont désignés comme des services de base essentiels, permettant un fonctionnement continu.Mais au-delà, comment espérer le développement de l’écosystème des télécommunications/communications optiques ?

LightCounting a tiré 4 conclusions factuelles basées sur les résultats d'observation et d'évaluation des trois mois précédents :

La Chine reprend progressivement sa production ;

Les mesures d’isolement social stimulent la demande de bande passante ;

Les dépenses en capital dans les infrastructures montrent des signes forts ;

Les ventes des fabricants d’équipements système et de composants seront affectées, mais pas désastreuses.

LightCounting estime que l'impact à long terme du COVID-19 sera propice au développement de l'économie numérique et s'étendra donc au secteur des communications optiques.

L'« équilibre ponctué » du paléontologue Stephen J. Gould estime que l'évolution des espèces ne se déroule pas à un rythme lent et constant, mais connaît une stabilité à long terme, au cours de laquelle il y aura une brève évolution rapide en raison de graves perturbations environnementales.Le même concept s'applique à la société et à l'économie.LightCounting estime que la pandémie de coronavirus 2020-2021 pourrait être propice au développement accéléré de la tendance « économie numérique ».

Par exemple, aux États-Unis, des dizaines de milliers d’étudiants fréquentent désormais à distance des collèges et des lycées, et des dizaines de millions de travailleurs adultes et leurs employeurs font leurs devoirs pour la première fois.Les entreprises se rendront peut-être compte que la productivité n’a pas été affectée et qu’il existe certains avantages, tels que la réduction des coûts de bureau et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.Une fois que le coronavirus sera enfin maîtrisé, les gens accorderont une grande importance à la santé sociale et de nouvelles habitudes telles que les achats sans contact perdureront pendant longtemps.

Cela devrait promouvoir l’utilisation de portefeuilles numériques, les achats en ligne, les services de livraison de nourriture et d’épicerie, et étendre ces concepts à de nouveaux domaines tels que les pharmacies de détail.De la même manière, les gens peuvent être tentés par les solutions de transport public traditionnelles, comme les métros, les trains, les bus et les avions.Les alternatives offrent davantage d’isolement et de protection, comme le vélo, les petits taxis robots et les bureaux distants, et leur utilisation et leur acceptation peuvent être plus élevées qu’avant la propagation du virus.

En outre, l’impact du virus révélera et mettra en lumière les faiblesses et les inégalités actuelles en matière d’accès au haut débit et d’accès médical, ce qui favorisera un meilleur accès à l’Internet fixe et mobile dans les zones pauvres et rurales, ainsi qu’une utilisation plus large de la télémédecine.

Enfin, les entreprises qui soutiennent la transformation numérique, notamment Alphabet, Amazon, Apple, Facebook et Microsoft, sont bien placées pour résister à la baisse inévitable mais de courte durée des ventes de smartphones, de tablettes et d'ordinateurs portables ainsi que des revenus publicitaires en ligne, car elles sont peu endettées. des centaines de milliards de flux de trésorerie disponibles.En revanche, les centres commerciaux et autres chaînes de vente au détail physiques pourraient être durement touchés par cette épidémie.

Bien entendu, à ce stade, ce scénario futur n’est que spéculation.Cela suppose que nous soyons parvenus à surmonter d’une manière ou d’une autre les énormes défis économiques et sociaux provoqués par la pandémie, sans tomber dans la dépression mondiale.Cependant, de manière générale, nous devrions avoir la chance d’être dans cette industrie alors que nous traversons cette tempête.


Heure de publication : 30 juin 2020